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THERMODYNAMIQUE

 
 

Série 1: 

Thermodynamique classique

 

 

EXERCICE 1:
             Un compresseur formé par un récipient, fermé par un piston mobile, contient 2 g de l’hélium ( gaz parfait, monoatomique ) dans les conditions ( P1 , V1 ). On opère une compression adiabatique, de façon réversible, qui amène le gaz dans les conditions ( P2 , V2 ). Sachant que  P1 = 1 atm, V1= 10 litres et P2 = 3 atm. Déterminer :

a - Le volume final V2 ? 
b - Le travail reçu par le gaz ? 
c - La variation d’énergie interne du gaz ?

d - En déduire l’élévation de température du gaz, sans calculer la température initiale T1

 On donne :
- le rapport des chaleurs massiques à pression et volume constants:
g == 
- constante des gaz parfaits : R = 8,3 S.I.

 

Solution 1: 

a- on a P1  = P2 soit V2 = V1  d’où V2 = 10 = 5,16 l 

b- Pour une transformation adiabatique on écrit :
     W = - avec P = cte = K1 d’où W = - = j  

        W =  = 822 J    

c- La variation de l’énergie interne est égale à :

    U2 - U2 = W + Q = W ( car Q = 0 ) ; donc   U2 - U1 = 822 J 

d- Pour   n moles de gaz parfait, on a : 
                  U2 - U2 = W = n CV ( T2 – T1 )     k 

     or  g =   et  CP - CV  = R ( pour une mole ) Þ CV =
d’où k Þ W = n  ( T2 – T1 )                l

  ou bien ( T2 – T1 ) =                            ( T2 – T1 ) = 132 ° K 

   autre méthode : Dans j on remplace  P V = n R T et on trouve l

 

EXERCICE 2:

             Pour vérifier que la quantité de chaleur est une fonction qui dépend du chemin suivi, on considère un gaz parfait diatomique ( CV = 5/2 R ) qui est porté réversiblement d’un état initial i à un état final f par 3 chemins différents i®a®f, i®b®f, i®c®f .
·  i
®a®f : isochore suivie d’une isobare 

·  i®b®f : isobare suivie d’une isochore 

·  i®c®f : chemin rectiligne direct.  
Calculer la quantité de chaleur échangée dans les trois cas en fonction de la température de l’état initial Ti sachant que : Pf= 2 Pi et Vf = 2 Vi . Conclusion ?.

 

      

Solution 2: 

      La quantité de chaleur élémentaire peut s’exprimer en fonction de deux variables que l’on choisira. Les trois formes classiques sont (pour 1 mole) : 

            dQ = CV  dT  +  l dT

             dQ = CP  dT  +  h dT  

            dQ =  l dP   +  m dV

 

¨ i®a®f : isochore suivie d’une isobare 

Q = = + = CV ( Ta – Ti ) + CP ( Tf - Ta ) j

En f on a Pf Vf = R Tf   et en i on a Pi Vi = R Ti  d’où Tf = 4 Ti 

De même en a on a Pf Vi = R Ta  (car Pf = Pa isobare et Va = Vi   isochore ) 

Dans j on a Q = CV ( 2Ti – Ti  ) + CP ( 4Ti - 2Ti  ) ;  or CV = R et CP = R d’où                                                                         Q = R Ti

¨ i®b®f : isobare suivie d’une isochore     On trouve    Q = R Ti

     ¨  i®c®f : chemin rectiligne direct
                      dQ = l dP + m dV = CV dP + CP dV  
          or P = k V car c’est une transformation linéaire 

               dQ = CV k dV + CP k dV = ( CV + CP )V dV 
            Q = ( CV + CP )
V= ( CV + CP ) k

                 or  k Vi = R Ti   d’où                                          Q = R Ti

 Conclusion :  dQ n’est pas une différentielle totale exacte.   

 
 

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