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 Les changements climatiques et la science

Pour mieux comprendre la météo, il est essentiel de comprendre les changements climatiques et leurs répercussions .

Le temps qu'il fait dans votre région peut être observé d'un point de vue de changement climatique. L'information contenue dans le présent document vous aidera à mieux couvrir l'événement dont vous parlerez à vos téléspectateurs et auditeurs.

Les changements climatiques sont...

Le résultat de l'évolution, sur une longue période, des conditions météorologiques moyennes ou extrêmes dans une région donnée. Pour les évaluer, il faut mesurer tous les éléments du temps, notamment la température, les modèles de mouvement des vents et les précipitations.  

Les changements climatiques ne sont pas limités au réchauffement planétaire. Cependant, le réchauffement de la planète s'insère dans les changements climatiques. 

Notre serre devient plus chaude...

La température de la Terre est régulée par un processus connu sous le nom «effet de serre». L'effet de serre résulte de la présence de certains gaz dans l'atmosphère qui gardent la chaleur du Soleil près de la surface de la Terre. Ce processus diffère quelque peu de celui qui régit les serres, mais il produit un réchauffement semblable des températures dans la basse atmosphère et à la surface de la Terre.

Sans l'effet de serre, la température moyenne sur la Terre serait de -18 oC au lieu du 15 oC actuel. Sans cet effet, la Terre serait comme la Lune -- trop froide pour quelque organisme vivant.

Les gaz à effet de serre proviennent de sources naturelles et de l'activité humaine. Une augmentation des émissions de gaz à effet de serre compromet l'équilibre naturel, et elle cause maintenant les changements climatiques.

Notre climat change...

Depuis la dernière période glaciaire, il y a quelque 10 000 ans, le climat de la Terre est resté relativement stable. L'activité humaine – clairsemée, dispersée et préindustrielle – n'avait que peu de répercussions sur le climat de la planète.

Il y a environ 200 ans, l'équilibre a commencé à changer. La «serre» a commencé à se réchauffer. La révolution industrielle a entraîné des progrès importants ainsi qu'une augmentation et un déplacement de la population. Ces changements combinés au phénomène plus récent de l'usage répandu de l'automobile, du train et de l'avion ont provoqué une escalade rapide de la production et de l'utilisation de combustibles fossiles. 

Les gaz à effet de serre s'accumulent à un rythme croissant dans l'atmosphère, ce qui accélère le réchauffement. À l'échelle de la planète, les émissions ont augmenté de près de 10 pour cent entre 1990 et 1995, principalement à cause de l'utilisation de combustibles fossiles pour le transport, le chauffage et l'électricité.

D'autres changements climatiques nous attendent...

Tout indique qu'à mesure que les températures augmentent, l'évaporation et les précipitations s'intensifient aussi à l'échelle globale. La modification éventuelle de la distribution géographique des précipitations pourrait faire en sorte que des régions autrefois très humides s'assèchent, et vice-versa.

Les changements climatiques ne se produisent pas uniformément sur la planète. Les continents se réchaufferont davantage que les océans. On prévoit un réchauffement toute l'année durant aux latitudes plus au nord et un réchauffement plus accentué en hiver dans les latitudes moyennes.

Conditions météo exceptionnelles et changements climatiques...

Durant la dernière décennie, diverses parties du monde ont été frappées de conditions météorologiques exceptionnelles et de phénomènes météorologiques qui ont été très coûteux, comme les inondations, les sécheresses, les ouragans et les variations extrêmes de température. Le Canada n'y a pas échappé. Les inondations survenues au Saguenay et au Manitoba en 1996 et 1997, ainsi que la tempête de pluie verglaçante dans l'Ouest du Québec et l'Est de l'Ontario en 1998 sont des exemples de phénomènes météorologiques violents qui risquent de se produire plus fréquemment au fil des changements climatiques prévus pour les décennies à venir.

Répercussions des changements climatiques...

Grâce à des modélisations informatiques, à nos observations et à toute une gamme d'autres activités scientifiques, nous pouvons prévoir certaines des répercussions des changements climatiques. En voici quelques exemples :

  Au Canada, les changements climatiques pourraient entraîner un réchauffement des températures moyennes de 5 à 10 degrés Celsius au cours des 100 ans à venir.
  Certaines régions nordiques du Canada ont déjà connu un réchauffement de 1,5 degrés Celsius depuis le siècle dernier.
  Quelques régions pourraient connaître des températures encore plus élevées qui accéléreraient la fonte des glaciers et du pergélisol de l'Arctique.
  En moyenne, les régions côtières pourraient connaître une augmentation du niveau de la mer de 15 à 95 centimètres.
  Les niveaux des lacs d'eau douce du sud du Canada, comme les Grands Lacs, pourraient chuter.
  Les changements climatiques pourraient nuire à notre santé, en particulier dans les zones urbaines. Les modélisations indiquent des vagues de chaleur plus longues et plus intenses qui risquent d'entraîner une hausse des décès liés à la chaleur.
  Les terres agricoles productives des régions méridionales du pays pourraient connaître davantage de sécheresses, ce qui pourrait réduire les récoltes.
  Toutefois, des saisons de culture plus longues et plus chaudes pourraient augmenter les récoltes là où le sol est suffisamment humide et l'agriculture pourrait s'étendre plus au nord là où la qualité du sol le permet.
  Des vagues de chaleur et de sécheresse plus longues et plus fréquentes pourraient nuire aux forêts, qui pourraient en outre subir des dommages plus importants avec des feux de forêt plus grands.
  Certaines espèces canadiennes pourraient disparaître de même que de grandes lisières de forêt, en particulier la forêt boréale. Les espèces des latitudes méridionales se déplaceront lentement vers le nord.
  L'économie et la population canadiennes dépendent d'industries d'exploitation des ressources, comme l'agriculture, la foresterie et les pêches. Ces industries sont sensibles aux changements climatiques, même si leurs répercussions diffèrent d'une région à l'autre.

Que peut-on faire personnellement?

Réduisez la consommation d'énergie

  Au moment d'acheter une nouvelle maison, envisagez un modèle à haut rendement énergétique comme R-2000.
  Plantez des arbres sur votre propriété et entretenez-les. Les arbres contribuent à ralentir les changements climatiques de trois façons : ils absorbent le dioxyde de carbone, l'ombre qu'ils produisent permet d'économiser l'énergie utilisée pour la climatisation et ils protègent du vent en hiver.
  Limitez l'utilisation des appareils de climatisation. Si vous devez en utilisez un, assurez-vous que l'air circule surtout dans les endroits chauds.
  Empêchez la chaleur de gagner la maison en fermant les rideaux et les stores pendant la journée et en fermant les lumières et l'équipement électrique dont vous n'avez pas besoin.
  Abaissez la température au thermostat avant d'aller au lit et pendant votre absence. On peut aussi installer un thermostat programmable – l'appareil se rappellera pour vous à quel moment de la journée il faut réduire la température.
  Le calfeutrage évite les fuites de chaleur et les pénétrations d'air froid. On peut ainsi économiser jusqu'à 20 pour cent des coûts de chauffage.
  Déplacez-vous intelligemment
 

Les véhicules automobiles sont également l'une des principales sources de smog. Moins de véhicules sur la route signifie donc aussi un air plus pur.

  Considérez la voiture comme un simple moyen de transport qu'on utilise quand aucune autre méthode ne convient.
  Renseignez-vous sur le covoiturage.
  Laissez la voiture à la maison. Marchez ou prenez votre vélo aussi souvent que possible pour vos petits déplacements. C'est bon pour votre santé et pour l'environnement. Faites des arrangements de covoiturage avec les parents des amis de vos enfants pour leurs activités, utilisez les transports publics ou devenez membre d'un club de covoiturage.
  Conduisez plus lentement. Chaque tranche de 10 km/h peut permettre d'économiser 10 pour cent des coûts d'essence et de réduire les émissions. La vitesse et la conduite agressive gaspillent l'essence et amplifient l'usure.
  Évitez les arrêts prolongés lorsque cela n'est pas nécessaire. Les moteurs qui tournent à l'arrêt brûlent plus d'essence qu'il n'en faut pour redémarrer le véhicule, gaspillent de l'argent et augmentent les émissions de gaz à effet de serre.
  Organisez vos courses de façon à les faire toutes en un seul déplacement, et visez les distances les plus courtes possible.
  Un poids supplémentaire gaspille l'essence. Ne laissez pas de lourdes charges dans l'auto plus longtemps que nécessaire et enlevez le porte-bagages du toit lorsque vous n'en avez pas besoin.
  Pour la conduite hivernale, installez une minuterie pour le chauffe-bloc. Il n'est pas nécessaire de le laisser branché toute la nuit. Faites-le fonctionner une heure ou deux avant votre départ.
  Conduire seul au travail contribue énormément aux émissions de gaz à effet de serre et à la formation de smog. Trouvez d'autres options : utilisez les transports publics, faites du covoiturage, voyagez à bicyclette ou à pied si la distance n'est pas trop longue.
  Encouragez l'employeur à favoriser les autres moyens de transport, par exemple en offrant le stationnement gratuit aux covoitureurs ou en installant des supports à bicyclettes et des douches. 
 
 

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